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En 2017, 74 % des actifs en emploi qui déclarent se déplacer pour rejoindre leur lieu de travail utilisent leur voiture, 16 % prennent les transports en commun et 8 % ont recours aux modes de doux (6 % à la marche et 2 % au vélo).
Et ben c'est pas gagné...
Elle a parfaitement raison.
Bonne description du projet. À tester...
Ouais, donc ce type était vraisemblablement un de ces scooters qui vous pourrissent la vie quand vous roulez à vélo... Donc, ok, "Il ne s'agit pas de dénigrer la mémoire [de cet] homme de 42 ans", mais enfin, de là à dire qu'il "n'était pas un délinquant", ses 375 PV, les 40000 euros d'encours et sa conduite malgré le retrait de permis, ça en fait bien un délinquant ! Routier, certes, mais délinquant quand même.
Mais, comme dirait Brassens, "Les morts sont tous de braves types"...
C'est quand-même bien dommage que dans cette affaire, les flics n'aient pas bien fait leur boulot. On aurait évité un drame de plus, et on aurait pu en savoir plus sur ce livreur, en dehors de tout pathos.
Je reviens tout juste de la Nuit blanche à Paris, option "Périphérique réservé aux cyclistes"...
Dès le départ, j'avais tiqué : pourquoi les cyclistes voudraient-ils donc prendre le périphérique parisien ? Quand on est à vélo, on s'économise ; on évite les détours ; on choisit les trajectoires rectilignes ; on va droit au but. Parce que c'est sa propre énergie que l'on dépense, et pas celle de la planète.
Donc prendre le périphérique, au sens premier du terme, c'est faire un détour. Pourquoi donc, vouloir faire faire un détour aux cyclistes, si ce n'est pour remplacer le symbole de la voiture parisienne toute puissante par celui d'un vélo bringuebalant et clignotant, en deux mots : par le symbole du vélo dilettante.
Les personnes qui ont proposé cette animation font-ils du vélo dans Paris tous les jours ? Permettez-moi d'en douter. Car ce n'est pas par dilettantisme que nous circulons à vélo, mais parce que nous sommes pragmatiques, économes, soucieux de notre planète.
Mais foin de mauvais esprit, je suis quand même parti, ce soir, vers 20h, direction la Porte de Pantin, histoire de voir un peu ce qui se disait dans le milieu de la pédale parisienne (j'ai quand même laissé les enfants à la maison). Et devinez ce que j'ai trouvé en arrivant : un gigantesque bouchon de vélos, attendant les uns derrière les autres pour entrer sur le périph' : c'est tout de même fort de café, non ?
Le vélo est là pour éviter les bouchons, pas pour en créer de nouveaux !
Et là, ce soir, double peine : pour accéder à cette fameuse portion, j'ai été quasi tenu de slalomer entre les voitures qui, elles, n'avaient plus le droit de prendre les Portes de Pantin et de La Villette. Un double bouchon, de vélos d'une part, et d'automobilistes de l'autre. L'anarchie totale. Cette vision cocasse a fait rendre son dernier soupir à l'envie que j'avais eu de participer à cet évènement, et j'ai pris le piste cyclable qui longe le périph' sur la même distance et qui était, comme d'habitude, totalement vide.
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Ouarf.
Je crois pas une seconde que la Mairie de Paris œuvre réellement à faire baisser la délinquances routière sur les routes de la capitale...
Rien qu'en un retour de 30 minutes à vélo, sur l'axe Bastille-Stalingrad :
- aucun sas à vélo respecté ; les automobilistes et scooters sont même parfois agressifs dans l'occupation de cet espace normalement réservé aux vélos ;
- au moins trois motos se sont permis, sur le trajet, de prendre la piste cyclable devant moi, m'asphyxiant au passage ;
- une autre, en pleine accélération, ma doublé alors même que j'étais déjà en train de me faire dépasser par une voiture (elle est donc passée entre la voiture et moi) ;
- le pompon : cinq policiers en scooters qui déboulent en face de moi sur la piste cyclable, à contre sens et sans gyrophares, et qui m'enjoignent de me ranger sur le côté pour les laisser passer...
Je fais ce trajet deux fois par jour, cinq jours par semaine, et pas mal de fois dans l'année au final. Les contrôles de police, après lesquels je ne cours pourtant pas, se réduisent tellement à peau de chagrin qu'on en arrive aujourd'hui à cette situation ubuesque.
Ainsi, aujourd'hui, à Paris...
– On ne respecte pas les feux, on s'assoit dessus ;
– Devant les écoles, les mêmes scooters prennent tous les jours les mêmes pistes cyclables, parfois à contre-sens ;
– Vous pouvez vous garer sur les pistes cyclables, franchement, vous ne craignez rien ;
– Les piétons vous regardent arriver avec inquiétude, et vous laissent passer, même si le bonhomme est vert pour eux et que votre propre feu est rouge...
C'est ça, aujourd'hui, rouler à vélo à Paris.
S'il existait réellement une volonté politique de faire changer ces comportements, ça se saurait, et ça serait fait depuis longtemps. Le reste n'est que du vent.