Encore un Peugeot (décidément, ils résistent à tout !), mais d’un bel orange vif cette fois. Lui non plus on ne peut pas le rater quand on le croise (et donc son propriétaire non plus, forcément…).
Les garde-boues blancs sont d’origine, notez la petite jaquette arrière pour éviter aux cyclistes qui précèdent de subir les éclaboussures de ma course effrénée…
Le guidon a été changé (c’était un guidon de course pas du tout pratique pour… les courses), pour un guidon plus standard, mais pas sans difficultés ! Impossible de démonter la vis de serrage, j’ai dû la percer dans le sens de la longueur pour libérer l’ancien guidon, avant de réinsérer à l’intérieur du conduit percé un nouvel couple écrou, certes un peu moins résistant que celui d’origine mais tout de même assez solide un fois couplé à son boulon !
Le porte-bagages est d’origine, de même que l’éclairage, sur dynamo (refait et fonctionnel). La seule petite concession au luxe moderne a été de remplacer les traditionnelles ampoules à filament par des ampoules à LED, bien plus efficaces et plus durables (enfin, ça, c’est à voir dans le temps…)
Pour conclure, un beau vélo très fonctionnel, avec un look inimitable, et qui roule bien sûr comme un Peugeot (donc comme un coucou suisse). Son seul défaut serait qu’il faut quand même lever la patte un peu haut pour l’enfourcher, mais à l’époque de sa construction, les vélo homme étaient comme ça (et aujourd’hui encore d’ailleurs). Et puis, ça rend le cadre plus résistant malgré tout…