Un blog en 2024 ?

Ben oui, et vous savez quoi ? Je suis ravi d’avoir maintenant Ă  ma disposition cet espace et ce nouvel outil pour publier mes donnĂ©es !

Cet espace, j’en suis le maĂźtre Ă  bord, et personne d’autre que moi (et vous bien sĂ»r) ne choisira ce que vous verrez, ni dans quel ordre, personne ne vous enverra de publicitĂ© ciblĂ©e ou ne farcira vos lectures de liens « sponsorisĂ©s » (vous pouvez donc cliquer sur n’importe quel lien dans ce site, il pointera toujours vers un contenu original ici ou ailleurs, jamais vers de la publicitĂ© !)

Vanitas vanitatum et omnia vanitas

Aujourd’hui, il est trĂšs (trop) facile de se crĂ©er un compte sur une plateforme x ou y, d’y publier ses productions personnelles et d’y partager avec le monde entier le fruit de ses rĂ©flexions…

Sauf qu’en pratique, en postant sur les rĂ©seaux sociaux, on perd la maĂźtrise sur les donnĂ©es publiĂ©es. Ainsi, le public que vous ciblez peut ne mĂȘme pas voir ce que vous Ă©crivez, ce sont les algorithmes qui dĂ©cident de ce que vous lisez, dans rarement philanthropique…

Vanitas, de Harmen Steenwijck  (fl. circa 1628–1656)

Je ne suis donc – quasiment – pas sur les rĂ©seaux sociaux, tout juste ai-je rĂ©cupĂ©rĂ© un compte Twitter inutilisĂ© (https://x.com/La_REC) pour le transformer en compte professionnel, Ă  une Ă©poque (2018) oĂč le besoin de disposer d’une vitrine publique s’Ă©tait fait pressant. Depuis, j’y poste les annonces relatives aux publications scientifiques du MusĂ©um, et guĂšre plus.

Donc, je n’ai quasiment rien publiĂ© de personnel en ligne ; je n’ai pas exposĂ© mes enfants Ă  la mode des bouts-de-chous en ligne, on peut dire qu’ils commencent leur vie avec un « casier » numĂ©rique vierge, Les photos que l’on trouve de moi quand on tape mon nom dans Google sont celles que j’ai acceptĂ© de diffuser.

RĂ©sultat : mes enfants sont plus accros Ă  la Guerre des Clans qu’aux rĂ©seaux sociaux, en fait, ils ne les consultent mĂȘme pas (ouf !) Cela ne les empĂȘche bien sĂ»r pas de passer du temps en ligne, sur des jeux ou des activitĂ©s ludiques plus gĂ©nĂ©ralement (genre Scratch)… Je leur octroie un super bon point pour ça !

Mais ce n’est pas pour autant que je n’ai rien Ă  dire, bien au contraire !

La Revanche des sites…

Philosophe de formation, geek de la premiĂšre heure, j’ai vite dĂ©veloppĂ© et mis en ligne des sites et serveurs web (merci le Cnam !) J’ai ainsi eu l’occasion de rĂ©aliser plusieurs sites web pour la LPO Lorraine, le Cnam Champagne-Ardenne (justement), quelques entreprises rĂ©moises et d’autres encore (on y reviendra)…

Le site web du Cnam Champagne-Ardenne en 2006, Ă  l’Ă©poque rĂ©alisĂ© avec Dreamweaver (qui permettait de dĂ©couper des images pour les rĂ©assembler ensuite en une unique page web)

Mais le web, c’est l’Ă©vanescence ; je m’en aperçois encore en tapant l’ancienne adresse du site ci-dessus, qui renvoie vers une erreur 404, dommage… [je leur ai signalĂ©]). Les sites internet disparaissent trop vite, les compĂ©tences utiles Ă©voluent sans cesse, le plaisir du dĂ©veloppement et de la publication en ligne s’estompent face aux exigences de sĂ©curitĂ© et aux systĂšmes techniques de plus en plus complexes…

D’oĂč, peut-ĂȘtre, ce changement de cap professionnel, pour me tourner vers le monde de l’Ă©dition scientifique, que j’espĂ©rais moins mouvant (hum…) C’est ainsi que je suis arrivĂ©, en 2009, aux Publications scientifiques du MusĂ©um national d’Histoire naturelle, Ă  Paris, pour lesquelles j’ai eu l’occasion, en tant que chef de projet cette fois… de refondre le site web (et celui-lĂ , je n’en suis pas peu fier !)

Et maintenant, un blog…

Alors, c’est trop has been d’avoir en blog en 2024, je m’en rends bien compte, mais il faut croire que je suis has been et que je peux, en plus, me permettre de l’assumer.

Mon besoin, c’Ă©tait de disposer d’une plateforme commune, qui me permette de regrouper tous mes projets auparavant dissĂ©minĂ©s ici ou lĂ , certains encore en ligne, d’autres qui ont disparu ou presque, d’autres qui sont revenus sous une nouvelle forme… D’avoir un endroit aussi pour publier des rĂ©flexions, et permettre Ă©ventuellement Ă  des amis de faire de mĂȘme (ya pas encore le coin des copains, mais ça pourrait arriver).

Heinrich Olbers (source)

Pour rĂ©sumer…

– J’aimerais bien donner des nouvelles de moi, de nous et de ce que nous faisons de nos vies, mais pas Ă  Zuckerberg ;
– j’ai plein de petits bricolages Ă  partager, mais pas sur Instagram ;
– parfois, j’ai juste envie de publier un lien, mais sur Twitter, on ne retrouve rien ;
– je voulais mettre mon CV en ligne (pour le fun), mais Linkedin s’est fait pirater sa base d’utilisateurs ;
– j’ai quelques photos Ă  publier, mais pas sous la tyranie du « like » d’imgur ;
– j’ai plein de scripts InDesign Ă  partager aussi, mais GitHub a Ă©tĂ© rachetĂ© par Microsoft ;

– et j’ai des vĂ©los aussi, mais pour l’instant, il n’existe pas rĂ©seau social dĂ©diĂ© Ă  ce moyen de transport (flĂ»te) !

Vous l’aurez devinĂ© : j’adore les vĂ©los !

Et je pourrais citer comme ça encore bien d’autres exemples (ce que je ne manquerai pas de faire dans ces pages !)

Bref, vous l’avez devinĂ©, je suis un brin nostalgique de l’Ă©poque des blogs et des mille choses qu’on pouvait y trouver grĂące Ă  la first page de Google qui nous bluffait par sa pertinence…

J’ai dĂ©cidĂ© d’y revenir, tout simplement.