Selon Wikipédia, « Akhira » signifie « Le jour du jugement dernier »… C’est donc pour ce jour que j’ai préparé un vélo, qui continuera de fonctionner même si un déluge s’abat sur terre… (c’est le cas au moment où j’écris ces lignes…)

Un beau vélo de course dégoté pas trop cher par le maman d’Akhira, Laura, sur une brocante.
C’est un vieux vélo Motobécane, orienté course (mais Akhira tenait à conserver ce guidon !), plutôt en très bon état général. Un petit entretien général, et hop ! Le vélo sera reparti comme en 40 !
Mais déception : les freins sont bloqués, le dérailleur est tordu, et se prendrait dans la roue si les deux premières vitesses n’avaient pas été verrouillées via les vis de butée… Flûte, finalement, le vélo n’est pas si roulable que cela !
Alors c’est parti pour une séance de réparation expresse juste avant les vacances : réfection des freins (câbles et gaines ; je « signe » mes réparations avec un petit plomb de couleur, ça me permet de savoir : 1° si les freins ont été refaits ; et 2° si c’est moi qui les ai refaits), changement de dérailleur (par un neuf, c’est plus simple), remplacement du câble et de la gaine de dérailleur (le précédent propriétaire avait utilisé de la gaine de frein, ce qui donne une souplesse malvenue au changement de vitesse), remplacement de la dynamo, du phare arrière (par un phare à LED) et ajout d’une amoule à LED au phare avant (pour conserver le look vintage du vélo). Une fois tout ça effectué, le vélo fonctionne de nouveau parfaitement normalement (les vitesses passent super facilement), avec un éclairage qui cartonne !
En pratique, la réparation n’a pas été si facile, car les systèmes mécaniques employés sur ce vélo n’étaient pas ultra-pratiques : le dérailleur était fixé à la roue arrière via l’écrou de serrage (donc quand on démonte la roue, le dérailleur se détache) ; cette question a été réglée par le nouveau dérailleur, qui intégrait un système de fixation autonome. Le système de montage des freins, de la même manière, implique qu’il aurait mieux valu être à deux pour les remonter (un qui tient, l’autre qui visse). Mais bon, on y arrive quand même, hein…
Enfin, un petit coup de polish sur les chromes (roues, cadre, porte-bagage) et voilà encore un vélo de pas loin de 50 ans qui brille comme un sou neuf, et qui va faire le bonheur d’un enfant (casqué) pendant quelques années !